vendredi 6 juillet 2012

Le Président Martelly favorable à des retombées positives pour Haïti au 33ème Sommet de la CARICOM


Bureau de Communication de la Présidence
 
Le Président Martelly favorable à des retombées positives pour Haïti au 33ème Sommet de la CARICOM
 
·         Le Chef de l'Etat haïtien veut que les bénéfices pour Haïti soient palpables et  qu'ils répondent aux besoins réels du peuple haïtien
 
·         Haïti souhaite que le français soit accepté comme  langue officielle et/ou de travail de la congrégation, à côté de l'anglais
 
·         Le Président de la République plaide pour l'intégration de cadres intermédiaires haïtiens au sein du Secrétariat de la CARICOM


Port-au-Prince,  jeudi 5 juillet 2012 : Le Président de la République, S.E.M Michel Joseph Martelly, a participé, en fin d'après-midi du 4 juillet 2012, aux discussions en séance plénière, des dirigeants des pays, au Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Caraïbe, qui se déroule jusqu'au 6 juillet à Ste-Lucie.
 
Les discussions qui se tiennent à Sandals Grande St-Lucian Spa and Ressort, à Gros Islet (Sainte-Lucie), portent, entre autres,  sur l'avenir des pays de la Région, notamment la politique étrangère de coordination dans la Communauté des Caraïbes, la réforme en cours au Secrétariat de la CARICOM, basé en Guyane, le développement en Haïti et la Cour de Justice des Caraïbes (CCJ).

Le Chef de l'Etat haïtien, S.E.M Michel Joseph Martelly, est à ce sommet pour présenter le nouveau climat de stabilité sociopolitique qui prévaut actuellement en Haïti, ce qui met le pays dans une meilleure position pour traiter d'égal à égal avec ses partenaires, de prendre et de mettre en œuvre des engagements internationaux et régionaux, en particulier tous les engagements souscrits avec la CARICOM.
 
Haïti doit s'assurer de son imprégnation de la mission et des objectifs de la Communauté, transmettre la volonté du nouveau gouvernement  de renforcer les institutions de l'Etat, d'instaurer un état de droit, d'assurer la relance de l'économie nationale et de paver la voie au développement durable du pays.
 
La participation d'Haïti au Sommet de la CARICOM vise à définir l'engagement du Gouvernement dans la mise en œuvre de politique nationale, pouvant assurer l'intégration pleine et entière du pays à cette Communauté, d'y exercer tous ses droits et obligations, et surtout d'assurer sa présence au sein de tous les organes.
 
Par  ailleurs, le Chef de l'Etat haïtien réaffirmera, comme il l'avait lancé au récent Sommet de la CARICOM, le souhait d'Haïti que le français soit accepté comme langue officielle et/ou de travail de la congrégation, à côté de l'anglais.
 
En effet, la CARICOM est l'unique schéma d'intégration au monde où l'anglais est la seule langue officielle. Or, plus de 55% de la CARICOM sont francophones ou créolophones;
et les Haïtiens, à eux seuls, représentent plus de 50% du poids démographique de la CARICOM. L'impact de la langue est donc important dans la conduite des négociations et aussi bien dans le processus d'intégration. Ainsi, Haïti exige que ce point soit porté à l'ordre du jour de la prochaine réunion du Groupe intergouvernemental sur la Révision du Traité.

Le Président de la République d'Haïti plaide en faveur de l'intégration de cadres intermédiaires haïtiens au sein du Secrétariat de la CARICOM. A vrai dire, un seul État membre occupe plus de trois quarts du nombre total d'employés à Georgetown, ce qui va à l'encontre du principe établi à l'article 23.2 du Traité Révisé exigeant que le recrutement du personnel du Secrétariat se fasse dans le respect des normes établies, sur une base qui respecte la répartition géographique équitable.
 
Le Chef de l'Etat haïtien, S.E.M. Michel Joseph Martelly, reste favorable à la politique d'intégration des pays de la région et du renforcement des relations extérieures, mais exige que les bénéfices pour Haïti soient palpables et répondent aux besoins réels du peuple haïtien.

-FIN-
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

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